11/06/2016
SPECIAL TRADITIONS LORRAINES : LE MARIAGE.
Tenues de mariage lorrain traditionnel.
© L’image ci-dessus est soumise aux droits d’auteur et a été mise sur LTC à titre gracieux, pour illustrer cet article, avec l’aimable autorisation de son Auteure : Madame Catherine Debusne, Historienne, Écrivaine et Illustratrice. Avec tous nos remerciements pour son aide précieuse. http://la-rebelle.over-blog.com/2015/11/j-en-ai-marre-qu-...
Coutumes lorraines : la demande en mariage
"La demande en mariage, suivie de fiançailles, passait souvent par l'emploi de mots spécifiques, désignant le promis et la promise, comme ceux de fèchenot et fèchenotte, ou encore de vauzenot et vauzenotte, dont l'origine se perd dans la nuit des temps (avec peut-être, pour le second, le mot vôze désignant un bouquet). Cela dit, la demande faite et acceptée, devait, dans la région de Metz, être officiellement renouvelée le matin même du mariage. La mariée, une fois habillée, attendait donc aux côtés de ses parents la visite de son futur époux et de son père, qui allaient réitérer publiquement la demande ou du moins se livrer à un simulacre... La suite de cet article, publié le dimanche 6 août 2006 dans le supplément dominical du "Républicain Lorrain", se trouve sur :
http://en-passant-par-la-lorraine.over-blog.com/categorie...
Une néo d'Anna des Naudin, pour LTC.
Sur le même sujet, à lire ou à relire l'article de Jean Dorval sur "Le Mariage Lorrain", publié à l'époque dans la Revue Lorraine Populaire de Jean-Marie CUNY...
"LE MARIAGE TRADITIONNEL LORRAIN."
"Il est des lieux où souffle l’Esprit…", l’esprit de nos ancêtres bien sûr, mais aussi celui de nos traditions enfouies sous le poids des siècles. Notre Lorraine natale si chère à Maurice Barrès et à nos aïeux a été le berceau de nombreuses coutumes locales. En passant par la Lorraine, les invasions et les guerres ont fait fructifier notre histoire. Riches du brassage de notre culture et de celle de nos hôtes, des générations entières ont été témoins de cet enracinement qui a marqué notre territoire régional. Au travers des vestiges, des monuments historiques et de la culture, mais aussi des mœurs, le lorrain a su démontrer sa capacité à fusionner dans l’originalité, à nourrir une forte identité. Malgré un tempérament rude qui trouve son expression la plus vive dans le travail au champ, à la mine ou aux hauts-fourneaux, le "caractère lorrain" n’est pas incompatible avec la bonne humeur, ce qui procure de nombreuses occasions d’amusement. Le mariage lorrain est un de ces points de repères socioculturels incontournables. Et c’est sans doute pour défendre, entre autres, ces traditions festives que nos aïeux se sont sacrifiés souvent au champ d’honneur, embrassant ainsi la "terre charnelle" si chère à Charles Péguy ; terre de difficultés, mais aussi de grands bonheurs !
La noce lorraine, en dehors d’être une cérémonie religieuse chrétienne, comportait une série de rites et de coutumes issus de la nuit des temps, d’un fond paysan très marqué. Nous allons en évoquer quelques aspects.
Tout d’abord en Lorraine on aimait à chanter comme nous le prouve ces extraits de "La réveillée" (arrangement de Jean Poinsignon) et de la "Romance d’Audun-le-Roman" (datée de 1850) : "Réveillez-vous belle endormie, réveillez-vous car il est jour, mettez la tête à la fenêtre, vous entendrez parler d’amour", "Adieu, fleur de jeunesse, puisque me faut la quitter la nobl’qualité de fille, père et mère, m’les faut quitter".
Les Lorrains se plaisaient aussi pendant les réunions de famille à raconter des histoires ou "fiauves" en patois roman. Ces derniers consistaient en une satire de la vie quotidienne des gens. Goûtons notre plaisir en lisant le "PTIOT CUGNOT"(arrangement de Jean POINSIGNON) :
"Quand je suis venu au monde,
Radigadi radigado,
Quand je suis venu au monde,
Dans mon beau Longeaux (1)
J’ai tout de suite regardé,
Radigadi radigado,
J’ai tout de suite regardé,
Par un petit trou
Mais quand j’ai vu mon père,
Radigadi radigado,
Mais quand j’ai vu mon père,
Avec des sabots
Je m’suis dit ton pauvre diable,
Radigadi radigado,
Je m’suis dit mon pauvre diable,
De toutes les façons t’es foutu."
De même en 1912, nos anciens chantaient lors de repas prolongés des compositions musicales incantatoires mettant en scène la loi de la nature. Dans certaines d’entre elles, une chèvre ou une oie se faisait dévorer par un loup. Dans d’autres, plus cocasses, la chèvre embrochait le loup pour se défendre et l’oie pinçait ses parties afin d’éviter d’être dévorée.
Le mariage lorrain était aussi l’occasion d’invoquer les Divinités païennes, tout en restant dans un cadre "très catholique". Cette dualité des comportements semble être le résultat de l’étonnante alchimie dont a hérité notre contrée. Nous ne sommes donc pas à une contradiction prêt !
Les bacchanales, peintes par William-Adolphe Bouguereau (1825-1905).
© Photo ci-dessus : http://www.mondragon-plus.com/pas_vu12.htm
Dans nos régions de l’Est, le mot mariage évoque les Bacchantes s’adonnant au culte de Bacchus (Dionysos pour les Grecs, fils de Zeus et de Sémélé). Ce Dieu Romain de la végétation, et en particulier de la vigne et du vin, se trouve vénéré au travers de cérémonies appelées Bacchanales. Certaines représentent l’union de deux Êtres. Cette croyance en Bacchus met en scène, dans la coutume lorraine, le mystère de la renaissance ou "Liber Pater". Bacchus déchiqueté à sa naissance par Héra (femme de Zeus et de surcroît Déesse grecque du mariage) a été sauvé par son père, qui pour se faire l’a mis en dedans sa cuisse. Cette croyance contribuera au développement de la tragédie et de l’art lyrique, mais aussi au cérémonial du mariage lorrain.
La jarretière.
© Photo ci-dessus : http://www.zankyou.fr/p/la-jarretiere-de-la-mariee-jeu-et...
Quatre rites symbolisent cela dans notre tradition : le vin aphrodisiaque, la jarretière, les cérémonies de la chaussure et du pain. Le vin aphrodisiaque était servi en rôtie (c’est-à-dire accompagné de tranches de pain). Fait à base de poivre, de cannelle et de miel, il était donné aux mariés, une fois "leur petit nid d’amour" découvert ou au petit matin lorsqu’ils émergeaient des bras de Morphée. La jarretière, quant à elle, apparue au XVIème Siècle en Lorraine, se trouvait être l’enjeu d’une course entre les hommes du village. Le vainqueur partageait ce trophée entre tous les participants en guise de porte-bonheur. Le rituel de la chaussure symbolisait l’érotisme et le spirituel. L’érotisme car la mariée se faisait déchaussée en public. A l’époque, on tournait de l’œil à la vue d’un mollet mignon ! Le spirituel, car les mariés mettaient de l’argent dans "la chaussure" pour acheter les Pénates (en mythologie romaine, ce sont les Divinités du foyer). Ce "rachat" de la chaussure donnait lieu ensuite à des jeux et gages. Le pain quant à lui, tradition paysanne par excellence, était offert par une femme enceinte à la mariée, avec une phrase d’accompagnement flattant la fécondité et la richesse matérielle à venir : "puisse-t-il faire beaucoup de profit."
Mais, faisons un peu d’étymologie ! Jadis un tiers des mariages était consommé avant de passer à l’Eglise. Tout enfant conçu ainsi procurait au futur papa un certain prestige qui lui valait d’être surnommé "godard" (du latin "galudare" qui signifie "le réjouit"). Le "godard" aux yeux de tous vérifiait la fameuse expression catholique "Liebe ist eine gnade !" (traduction : "l’amour est une grâce !"). Cela était un véritable don du ciel selon la tradition lorraine. Alors, si vous connaissez un ami dont le nom est "Godard", vous saurez quel mode de vie avaient choisi ses ancêtres !
D’autre part, dès son baptême l’enfant lorrain était consacré aux Divinités agraires tels Sylvain (Dieu romain protecteur des bois et des champs) et Perséphone (Reine des Enfers, Déesse grecque du Monde souterrain qui réapparaît pour créer les saisons). On pendait à cette occasion, au dessus du berceau, le bouquet du Baptême. Cela invitait Mère Nature à être généreuse. Le bouquet de mariage était, quant à lui, dédié à la Vierge Marie.
© Photo ci-dessus : http://www.au-jardin.fr/post/Chevre-au-col-du-Granier
Une autre coutume avait son importance : "la chèvre". Cette tradition d’origine païenne renforçait l’esprit de famille. A l’époque, le mariage était une grande fête villageoise durant laquelle on unissait deux êtres et leurs familles ! Les nouveaux époux, afin de débuter leur nouvelle vie dans de bonnes conditions, recevaient de riches présents tels des rouets, des terres, des troupeaux (vaches, moutons…), des fermes, des bois, des meubles (bahuts lorrains…). Aussi, les enfants non mariés restant dans les familles, voyant cet important étalage de richesses, pouvaient imaginer mourir dans le plus grand dénuement… Pour palier aux éventuels états d’âme, chaque marié rétrocédait des cadeaux pour marquer la solidarité familiale. Le présent qui revenait fréquemment était une "guey" (en roman), une "gaib" (en germanique), ou plus simplement "une chèvre" (en français). Au début, on offrait une bête vivante, puis apparurent des figurines faites à base de poireaux frais, de confiseries (pâte d’amandes, chocolat ou sucre soufflé) ou de bois.
Les distractions n’étaient pas uniquement spirituelles car la gastronomie tenait une place importante. On mangeait des mets délicats : pâtés, tourtes, matelote de METZ, cochon de lait en gelée, quiche lorraine, langue de bœuf, carpe à la juive, oie en daube, coq au vin gris, brioche ; et plusieurs succulents desserts, dont les œufs à la neige et à l’orange, ou le "Torté" qui reste le plus typique. Cette pâtisserie intermédiaire entre le gâteau et la brioche était préparée dans la région de Moyeuvre, sur les rives de l’Orne, pour toutes les fêtes et les grandes occasions, dont les mariages (voir l’excellente recette sur le livre de E. Auricoste de Lazarque : "Cuisine messine"). Dans le Pays-Haut Mosellan, ce gâteau se nommait le "Wété". Il pouvait s’accommoder d’amandes, était offert par le marié à tous ses invités, accompagné d’un verre de vin. On en donnait même aux gens extérieurs au mariage !
Tous ces comportements conviviaux trouvent leur origine dans la durée des mariages qui pouvaient aller jusqu’à trois jours consécutifs. Il fallait bien occuper tous les convives et surtout les nourrir ! Ces coutumes nous rappellent qu’avoir des racines, quelque soit notre région française d’origine, est un bien des plus précieux que nous nous devons de défendre. Au travers des âges, nos traditions et nos valeurs, même si elles ne sont pas rester figées, ont forgé notre spécificité. Elles sont irremplaçables et ce n’est pas la monoculture mondialiste qui saurait relever le gant ! Si nous ne réagissons pas très vite nous y laisserons tous notre âme. Un pays qui ne conserve pas son passé, ne peut vivre le présent et n’a pas d’avenir. Il est tout simplement voué à disparaître. Tout le monde aura été prévenu !
© Jean DORVAL, le 15/06/04, pour LTC Grands Reportages.
Notes :
(1) Un village proche de Bar-le-Duc dans la Meuse.
11:40 Publié dans LTC GRANDS REPORTAGES | Lien permanent | Tags : peintre, william-adolphe bouguereau, (1825-1905), la jarretière, les bacchanales, le mariage lorrain, coutumes lorraines, la demande en mariage, une néo d'anna des naudins pour ltc, jean dorval, jean dorval pour ltc, jean dorval pour ltc grands reportages, grand reportage, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, traditions lorraines, tenue de mariage | Facebook |
08/09/2015
Metz-Sablon : Nouvelle équipe de direction à Rabelais.
La nouvelle équipe de direction du collège Rabelais (de la gauche vers la droite) :
Véronique Bonne, Aude Saint-Gratien, Chantale Capesius et Ouardia Dupré.
Pour la rentrée scolaire 2015/2016, le collège Rabelais du Sablon a vu le renouvellement quasi-complet de son équipe de direction.
Chantale Capesius, la nouvelle principale, a répondu à quelques questions et a parlé de sa feuille de route pour l’année scolaire en cours.
. Quel est votre parcours ?
Chantale Capesius : "Avant ce poste, j’ai été 8 ans proviseure adjointe au Lycée professionnel du bâtiment et des travaux publics de Montigny-lès-Metz. Auparavant, j’étais enseignante en collège. J’ai fait quatre ans dans la vallée de la Fensch, un an à Petite-Rosselle et seize ans au collège de la Louvière à Marly."
. Vous nous présentez votre nouvelle équipe de direction ?
C. C. : "Ouardia Dupré est principale adjointe depuis deux ans à Rabelais. Elle permet de faire la jonction entre l’ancienne équipe de direction - dirigée par Christine Moriconi, qui a fait valoir ses droits à la retraite - et la nouvelle. Aude Saint-Gratien est notre gestionnaire. Elle vient du collège Barbot de Metz où elle a passé 7 ans aux mêmes responsabilités. Véronique Bonne vient de prendre ses fonctions de secrétaire de direction."
. Quels sont les atouts de Rabelais ?
C. C. : "Nous bénéficions d’un cadre grandiose, dans un bâtiment historique très bien entretenu. Le taux d’encadrement est important. Nous avons une équipe pédagogique de 32 enseignants très impliqués et compétents. Les effectifs des classes oscillent entre 20 et 24 élèves."
. Quelle est votre feuille de route pour l’année scolaire à venir ?
C. C. : "Nous allons améliorer l’offre de services aux élèves, en aménageant de nouveaux lieux de vie, en modernisant le parc informatique, en maintenant en bon état nos bâtiments, en accentuant la collaboration avec les écoles primaires du secteur afin d’accueillir plus d’élèves, favoriser la mixité sociale, le bien vivre ensemble et la réussite des élèves (surtout ceux qui rencontrent des difficultés d’apprentissage). On va aussi renforcer le soutien pédagogique en mettant en place des projets interdisciplinaires, comme le français et les mathématiques, dans lesquels je vais m’investir, s’ouvrir aux parents d’élèves pour qu’ils s’impliquent d’avantage dans la scolarité de leurs enfants et dans la vie de l’établissement, et travailler en collaboration avec les associations de parents d’élèves."
. Le mot de la fin ?
C. C. : "Je vais tout faire pour favoriser le travail d’équipe entre l’encadrement et les enseignants, et donner envie aux élèves de s’élever dans la connaissance et les mener à la réussite."
Source documentaire et photos : © Le Républicain Lorrain 2015/DR. Avec l’aimable autorisation du journal.
21:47 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : metz-sablon : nouvelle équipe de direction à rabelais, chantale capesius, nouvelle principale, metz-sablon, collège rabelais, metz - félicitations monsieur eddy !, eddy boudjani, président de l'amos, l’association des commerçants de la rue du xxe corps américain e, a reçu la médaille, de la ville de metz, 19 septembre 2015, une projection du film de xavier péron et de kristin sellefyan :, atelier de spiritualité maasaï, terre interdite" (2006), metz - queuleu : le porte-parole des maasaï, fait halte à de la salle, metz, habitat participatif, natura4, imaginer votre logement avec vos futurs voisins, besoin d'aide ?, formations bafa bafd, cocktail évasion, jean dorval pour ltc news, formation-emploi, apprentissage industriel, 100% alternance, jeunes de 16 à 25 ans, une formation rémunérée, et de qualité, qualifiante, matinée d'orientation, au cfai moselle, cefassim, membre du réseau union des industries, et métiers de la métalurgie, ltc news, jean dorval, moselle, lorraine, ue, europe, union européenne, france, spa, la spa d'arry, spa lorraine, anna des naudin, ltc | Facebook |
24/07/2015
Rien n’est jamais fini (1)
© Info sur la magnifique photo ci-dessus :
Ma Normandie, Etretat, Le Tilleul – Plage, de Jean-Yves Palfray, in ma-normandie.perso.sfr.fr
La mer n'en finit pas
A coups de vagues à l’âme
D’assaillir les falaises des côtes
D’un bleu marine
Elle n’en finit pas
D’étirer son ressac à l’infini
A coups d'écume, d’effets de robe
De passions en reconquête permanente
Elle étend toujours
Son fatras d’algues, de galets
D’étoiles de mer
Et de coquillages perdus
Finalement retrouvés
Dans ce tourment bouillonnant
Parfois déchaîné par la tempête
Pillé par les oiseaux
Neptune tente toujours de récupérer ses petits
Comme autant de pierres précieuses
Et le cheval de mer
Dont les flancs grondent
Tirant le char de nacre du Maître des Océans
Trace déjà en direction des fonds marins
Se revêt d’une cape scintillante de sable
La petite mort des rochers
Dans le sillage des grands vaisseaux
© Jean Dorval, le 24 juillet 2015, pour LTC Poésie.
Note :
(1) D’après Rien n’est jamais fini de Michel Leiris, In Haut mal suivi de Autres lancers, © Poésie/Gallimard, 1969, p.19.
00:36 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : rien n’est jamais fini, l’amour est enfant de sara, poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire, ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
24/06/2015
LTC LIVE ANNONCE...
Metz envoie des Ondes Positives !
Du 23 au 28 juin se déroule "Ondes Messines", le Festival Musiques & Numérique, places de la République et Saint-Louis, et dans tout Metz. Les festivités commencent réellement, mercredi 24 juin, dès 20h30, sur la Place Saint-Louis, avec les concerts de Bagarre et de Yelle. Bagarre va servir à son public une touche de House Music, teintée de Techno et de New-Wave, et Yelle va rendre les messins "complètement fous" avec sa Pop Électronique. Bientôt Izia, Cali et Kadebostany seront aussi sur la Scène Messine... Des rendez-vous à ne pas manquer !
JD pour LTC LIve.
IN>FOS+ : metz.fr/Ondes Messines
yelle.fr & wiki/Yelle & facebook/Bagarre (le groupe)
00:27 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : izia, kadebostany, cali, yelle, bagarre, festival musiques & numérique, 2015, ondes messines, j. s. bach, kantate, "wachet auf, ruft uns die stimme", bwv 140 (ton koopman), ltc live : decouvreur de music pas passion, gus gus, believe, simple minds, metz, concert place saint-louis, louis armstrong, what a wonderful world, dead can dance, niagara, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party | Facebook |
23/06/2015
LTC LIVE : LA VOIX DU GRAOULLY !
22:08 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : j. s. bach, kantate, "wachet auf, ruft uns die stimme", bwv 140 (ton koopman), ltc live : decouvreur de music pas passion, gus gus, believe, simple minds, metz, concert place saint-louis, louis armstrong, what a wonderful world, dead can dance, niagara, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party, jewish'mix, musique klezmer, peuple juif, les hébreux, orient, moyen-orient, claude vanony, les parisiens, la bête des vosges | Facebook |
22/06/2015
LTC LIVE : LE COURANT D'AIR SHOW MUSICAL !
23:15 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : simple minds, metz, concert place saint-louis, louis armstrong, what a wonderful world, dead can dance, niagara, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party, jewish'mix, musique klezmer, peuple juif, les hébreux, orient, moyen-orient, claude vanony, les parisiens, la bête des vosges, que je t'aime, johnny halliday, les tops du zozio, le "2songs2" d'ltc live, chris botti, billy kilson | Facebook |
La jeune Femme allongée
© Photo ci-dessus : Jean Dorval 2010 pour LTC
A Miss D.
Comme une fièvre qui me tente
Glissant le long de ta peau
Une fine gouttelette de sueur chaude
Perle de ton front ensoleillé
Tu es repue de chaleur
Un frisson d’émotion anime ton destin journalier
J’ai plaisir à caresser ton cœur
Ô toi ma Marocaine blonde !
Ton regard suit les nuages
Tu es perdue entre la cime d’un grand palmier
Et le tracé rectiligne d’un avion à réaction immédiate suivant l’horizon
A Agadir le temps s’arrête
Tu savoures l’instant présent en ma compagnie câline
Allongée sur la pelouse du Jardin d’Olhao
Ton regard reste de feu
Il transpire les couleurs du désert
Ocres jaunes mariés aux sépias écrémés
Tonalités pastelles au goût de miel
Ta peau de lait se résille progressivement de dentelle au henné
Je crois sans complexe
Que le Créateur a sublimé ta Féminité
Pour mieux m’apprivoiser
L’oiseau répond au criquet
Dans un parterre de fleurs multicolores
Et je suis bien à tes côtés
Entre le Ciel bleu et rose
Au clair du croissant de lune
J’entends ta respiration s’accélérer
Et je suis rassuré
J’invoque Dieu
Que rien ne puisse jamais nous séparer
Tu es un songe d’été permanent
Un mirage consacré à mes seules volontés
A l’appel du Muezzin
J’embrasse ton sourire sans fin avec faim
Cinq fois par jour
Je suis ce traitement comme un dévot
Qui découvrirait l’élévation
Grâce à ton inspiration
Tu es la lampe de mes mots !
Plongé sur ta nuque, Marocaine-Sœur,
Dans ta chevelure blonde,
Baisant tes mains parfumées d’huile d’argan,
Je suis dans ton rêve éveillé,
Je respire le pays où luit, puis brûle l’Amour,
Où sourires et pleurs de joie nourrissent la déraison
Tu es l’émouvant rayon de bonheur
Celui du soleil levant permanent
Ma richesse aux dunes abondantes
Libre comme le sont les Femmes Berbères
Ma Terre d’oliviers, de soleil et de montagnes
Au regard hypnotisant et rebelle
Pour Toi mon cœur s’enivre
Comme si j'étais né en Afrique
Musique des Oueds
Tout ton être me rapproche
De ton chant de Vie
Ton courant d’air menant au Divin
De l'autre côté du miroir à mirages
Anime le désir magique
De ton corps offert en hommage
On n'apprend pas à quelqu'un à goûter ce qui est sucré,
On le laisse s’y enchainer de désir fou, seul !
Danse et tam-tam à tous les étages
Fêtes, rites et chants invitent l'Homme au partage
La nonchalance africaine s’étire
Remontant à la source de tes seins alanguis
Que tout cela est clair,
Que tout cela est vrai,
Que tout cela frise la perfection,
Simple et pure, comme l’eau du Ciel
Ma Belle Féconde,
Je suis entré dans ta ronde
Ma Belle Féconde,
En poursuivant ton onde,
J’ai épousé ton Monde
© Jean Dorval, le 17 septembre 2010, pour LTC Poésie (extrait du "Carnet de voyage Marocain").
20:51 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : la jeune femme allongée, jean dorval pour ltc, poésie, jean dorval poète lorrain, lorraine, metz, moselle, centre pompidou-metz, open de moselle, l’amour est enfant de sara, poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire, ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, poésie lorraine, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes | Facebook |
20/06/2015
Metz : Concert place Saint-Louis.
© La photo ci-dessus est signée par le Studio AHD, Hussenot à Metz.
Le Jazz Club de Metz propose un concert gratuit, place Saint-Louis à Metz. Le groupe Jazzick Quartet, Gauthier Basin et ses amis, qui fait du Funky jazz, Electro, sera samedi 27 juin sur les terrasses des pubs "Vivian’s" et "Le Pub", à partir de 19h00.
19:10 Publié dans LTC LIVE : "LA VOIX DU GRAOULLY !" | Lien permanent | Tags : metz, concert place saint-louis, simple minds, louis armstrong, what a wonderful world, dead can dance, niagara, les p'tits-déjs d'ltc live, palma violets, best of friends, 99 red ballons, nena, joe jackson, the joe jackson band, acdc, a-ha, la scène d'ltc live, la communauté ltc live, ltc live : "la voix du graoully !", david bowie, the next day, nouvel album 2013, jean dorval, jean dorval pour ltc live, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, ue, union européenne, europe, yom, & the wonder rabbis, klezmer zozio'party, jewish'mix, musique klezmer, peuple juif, les hébreux, orient, moyen-orient, claude vanony, les parisiens, la bête des vosges, que je t'aime, johnny halliday, les tops du zozio, le "2songs2" d'ltc live, chris botti, billy kilson, drums | Facebook |
L’amour est enfant de Sara.
© Photo ci-dessus : mogador-essaouira.com
Essaouira fiancée de l’Atlantique
Épouse du vent
Belle Mogador
Sur la rive de ton sommeil
Ma main ouverte sur ton destin
Caresse tes désirs cachés
Sur le rythme d’un vieux chant judéo-arabe
Bercé d’oud et de bendir
Ta voix venue du pays des songes
Fait resplendir ta lumière sur mon visage
Ta robe bleue, mon Amour,
Frappe mon inconscient d’une envie subite
Alors, ton Ciel, notre Ciel, s’ouvre
Comme une tempête préméditée
Au souvenir de l’étreinte
Quand la brise parcourt ton corps
Tes seins, jeune mendiante de l’Amour,
Se dressent sans compromission
Ta médina endormie
Au creux de tes reins
J’en parcours les ruelles
Les terrasses chantantes
Enveloppé d’un drap blanc
Nu sous ta Lune
Le rouge et l’ocre
Le citronnier
Les coquelicots de l’âme
Parfument notre Grand Large
Ta peau, ta gorge
Tes veines, tes jambes
Tout en Toi respire la Vie !
Comme une clé
Surgissant d'en dessous ton oreiller
J’ouvre ton cœur à l’envie
Prenant racines à ta source
Je voyage sur le sable de tes joues
J’apprends la géographie de ton corps
J’écris ton prénom
Comme Éluard écrivait la Liberté
Ainsi va l’Amour infini que je te porte
© Jean Dorval, le 19 juin 2015, pour LTC Poésie.
10:43 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : l’amour est enfant de sara, poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire, ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
16/06/2015
Poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, aux fleurs, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire...
© Une balade musicale et poétique dans la forêt de... Queuleu (à Metz), là où vivent les Grands Êtres feuillus, entre les rues du Roi Albert et des Trois Évêchés, une série signée Jean DORVAL pour LTC Poésie.
© Crédit photos : Jean Dorval pour LTC 2015.
Victor Hugo (1802-1885)
In le Recueil : "Les contemplations",
Extrait : "Aux arbres".
"Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous ! - vous m'avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Vous le savez, la pierre où court un scarabée,
Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour.
La contemplation m'emplit le coeur d'amour.
Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure,
Avec ces mots que dit l'esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’œil dans l'herbe profonde,
L'étude d'un atome et l'étude du monde.
Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu,
Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu !
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance,
Et je suis plein d'oubli comme vous de silence !
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel ! -
J'ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère !
Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l'on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime !
Aussi, taillis sacrés où Dieu même apparaît,
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt ! c'est dans votre ombre et dans votre mystère,
C'est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m'endormirai."
00:36 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : poésie dédiée aux arbres, à la forêt, aux plantes, à nos plus longues racines, à notre plus longue mémoire, ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
24/05/2015
LTC Poésie annonce : "Il était une fois JD aux salons..."
Jean Dorval dédicace son recueil de poésie, "Le Semeur de sentiments", dans le cadre du 1er salon du livre, qui se tient au parc de loisirs du lac de la Madine, en Meuse(1), du dimanche 24 au lundi 25 mai 2015. Ce rendez-vous littéraire est organisé par la librairie Hisler-Even de Metz, en partenariat avec le Conseil Régional de Lorraine. Il réunit une cinquantaine d'auteurs. De nombreuses autres activités et animations sont proposées dans l'espace naturel Madine dédié à la détente.
Jean Dorval sera aussi au 6ème salon du livre "Boulay Bouq’in" en Moselle, le samedi 27 et le dimanche 28 juin 2015. Plus de 100 auteurs seront présents à ce salon organisé par la Communauté de Communes du Pays Boulageois et la Librairie Hisler-Even de Metz. Le prochain ouvrage de poésie de JD, "Le Carnet de voyage Marocain", est presque terminé...
Anna des Naudin pour LTC Lecture.
Notes : (1) Lac de la Madine, 55210 - Monsard-Lamarche.
01:55 Publié dans LTC LECTURE | Lien permanent | Tags : ltc poésie annonce : "il était une fois jd aux salons...", anna des naudin, carte blanche à claire antoine, jean dorval et bérangère thomas, à la maison verlaine, tc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |
16/05/2015
LTC Poésie présente une rencontre d’Edilivre avec Jean Dorval, auteur du recueil de poésie : "Le Semeur de sentiments."
Jean Dorval aime l’écriture. Il compose des poèmes et s’adonne au journalisme depuis les années quatre-vingt-dix. Les Editions Edilivre, qui le publient, lui ont posé quelques questions à propos de son recueil de poésie, "Le Semeur de sentiment", sorti en décembre 2014.
- Edilivre : Dans quelle région habitez-vous en France ?
JD : Originaire de Paris, je me suis installé par Amour, en 1987, à Metz, en Lorraine. Depuis, j’habite cette région d’Histoire et de synthèse, où je vis en Lorrain de cœur et d’esprit.
- Edilivre : Présentez-nous votre ouvrage.
JD : Mon recueil de poésie "Le Semeur de sentiments" est un plaidoyer pour l’Amour vrai, sans complexes. C’est un ouvrage qui se veut résolument romantique et fleur bleue ; des valeurs désuètes, mais que j’assume. Il est dédié à quelques unes de mes Muses. Celles qui m’ont fait le plus rougir de plaisir, celles qui ont su faire battre mon cœur à 100 km/h. Cet ouvrage est teinté d’érotisme, sans tomber dans le porno. Il est bourré de jeux de mots, voire de maux... Et de jolies surprises mélodiques !
- Edilivre : Pourquoi avoir écrit ce livre ?
JD : C’est un rêve d’ado qui se réalise. J’écris depuis cette période, comme beaucoup d’auteurs. Je souhaitais faire connaître ce que je ressens sur l’Amour au travers de ma poésie. Une manière comme une autre de remercier LA Muse, une manière comme une autre d’exprimer ma sensibilité.
- Edilivre : Que signifie votre titre ?
JD : "Le Semeur de sentiments", c’est moi au travers de mon propos. Mes vers libres sont des semailles destinées à faire pousser ou entretenir l’Amour dans le cœur des femmes que j’ai aimé ou que j’aime.
- Edilivre : À quel lecteur s'adresse votre ouvrage ?
JD : Ce recueil s’adresse à tous les Fous d’Amour, toutes générations confondues. A tous ceux qui misent sur la qualité, le respect et la confiance dans une relation entre un homme et une femme. C’est une balade jonchée de mots qui promène le lecteur dans une passion constamment renouvelée et fusionnelle. Un peu comme si je semais en permanence des braises pour rallumer à chaque instant le feu ardant de l’Amour.
- Edilivre : D'où vous vient cette passion pour la poésie ?
JD : La Poésie m’a permis de sortir de ma timidité, de vaincre mes peurs de la vie, d’exprimer à celles que j’ai aimé ou que j’aime mes sentiments. Mais, mes vers peuvent aussi exprimer une séparation, voire la solitude. Qui dans la vie n’a pas ressenti ces états d’âmes ? La Poésie, c’est ma thérapie contre les maux par les mots. C’est aussi mes mots doux à partager à deux !
- Edilivre : Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
JD : Ce livre témoigne que dans cette société superficielle, matérialiste, et où la malbouffe prévaut autant que la malbaise, il reste encore de la place pour le Sentiment, pour les Sentiments vrais ! Quoi de plus beau que de déclarer sa flamme à une femme ? Certes, on peut se planter. Mais, on peut aussi arriver à lui transmettre ce que l’on ressent pour elle et pour elle seule ; ce sur-mesure sentimental, taillé que pour elle, en toute vérité, venu du cœur, et qu’elle partage ou finit par partager. La poésie est une séduction de tous les instants, écrite, mais que l’on peut aussi lire à sa promise à sa guise.
- Edilivre : Où puisez-vous votre inspiration ?
JD : Je travaille à partir du vécu, de bribes de phrases entendues, en partant d’un mot, en faisant appel à mon imaginaire et au phantasme, d’après un air musical ou un passage de film enthousiasmant, inspiré par les vers d’un autre poète, suite à l’émoi créé par une rencontre féminine troublante, etc. Mais, j’écris surtout en vers libres et indomptables, comme moi ! Mes vers, ce sont mes chevaux sauvages galopants sur une feuille dédiée à LA Muse, à ma Muse !
- Edilivre : Quels sont vos projets d'écriture pour l'avenir ?
JD : Je suis en train de finaliser mon deuxième recueil de poésie. Il s’intitule "Le Carnets de Voyage Marocain". Il s’agit d’un témoignage de ma passion pour le Sud-Maroc, ses paysages désertiques et ses traditions ancestrales. Une magnifique région où j’ai déjà séjourné, pour laquelle j’ai une très grande affection, et dont, j’apprécie particulièrement l’accueil des habitants. Il s’agit d’un voyage entre oueds et palmerais, entre casbahs et moucharabiehs, dédié à deux femmes. J’ai aussi plusieurs autres ouvrages de poésie sur le feu ; un sur la prière et le social, un sur mes enfants, et un autre sur la Nature et les traditions Lorraines.
- Edilivre : Un dernier mot pour les lecteurs ?
JD : Je crois qu’il faut redonner une place importante à l’Amour dans le couple, qu’il convient de fuir la société de consommation qui pousse à consommer dans les lits uniquement de la malbaise au détriment des sentiments, au même titre que de la malbouffe dans les assiettes. Il faut réapprendre à se connaître, à prendre son temps pour tomber amoureux, se séduire en continu, faire durer l’Amour dans le temps et l’entretenir au quotidien comme un petit Jardin d’Éden caché, bio, dédié au couple qui doit être Harmonie. En clair, il faut savoir se pardonner tous les jours, reconnaître ses erreurs, pardonner celles de l’Autre, communiquer verbalement et sexuellement, se câliner mutuellement, et vivre chaque instant comme s’il s’agissait de la première fois (voire de la dernière) que l’on se voyait. Il est important de se découvrir et de se redécouvrir, de se surprendre, afin de ne pas tomber dans la routine. Il faut redevenir "vierge", l’un pour l’autre, comme si l’on s’offrait l’un à l’autre à chaque rencontre, même quotidienne. Il convient de miser sur la qualité d'une relation à deux, de vivre un CDI (Câlin à Durée Indéterminée), plutôt que de parier sur une quantité de conquêtes incontrôlables et éphémères en CDD (Câlin à Durée Déterminée), juste pour satisfaire la nature. L’Amour, c’est prendre conscience que l’Autre existe, et de tout ce que l’on peut lui apporter de bon pour le rendre heureux. L’Amour, c’est un Bonheur simple, gratuit, à portée de tout le monde, pour peu que l’on veuille bien se donner la peine de le vivre.
PS : Jean Dorval dédicacera son ouvrage "Le Semeur de sentiments" au 1er salon du livre qui se tiendra au parc de loisirs du lac de la Madine en Meuse, du dimanche 24 au lundi 25 mai 2015. Il sera aussi au 6ème salon du livre "Boulay Bouq’in" en Moselle, le samedi 27 et le dimanche 28 juin 2015.
23:31 Publié dans A LIRE - LTC POESIE PRESENTE | Lien permanent | Tags : une rencontre d’edilivre, avec jean dorval, auteur du recueil de poésie : "le semeur de sentiments.", ltc poésie annonce : hommage parisien au poète paul verlaine, les amis de verlian, association, la maison de verlaine, metz, sara-bande marocaine, ltc poésie rend hommage à, charles marie rené leconte de lisle, sara-fleur, prélude à sara, le serment à sara, un baiser pour sara, jean dorval, sara ou les nuits d’été, jean dorval pour ltc poésie, jean dorval poète lorrain, poésie lorraine, poésie, cupidon me sert le thé, amour, romantisme, centre pompidou-metz, moselle, lorraine, france, ue, union européenne, europe, art écrit, écriture, thé oriental, saint-valentin, érotisme, sensualité, les jambes, d'une femme, fémininité, le nu | Facebook |